Un très intéressant article/analyse/opinion par Mory Doré sur les perspectives du CAC40 m’a incite a rédiger en réponse les réflexions suivantes sur le contexte économique actuel.
1. Je vois, ce que on appelle aujourd’hui, l’aversion au risque comme la panique de quelqu’un en train de se noyer. A en vouloir réduire le risque (de se noyer), il s’agite dans tous les sens. A la fin il y a plus et pas moins de risque dans l’approche. Ce n’est pas étonnât de voir le résultat de cette politique d’aversion au risque vu le profile des personnes amené à la mettre en ordre: une étude menée en Suisse révèle que certains traders auraient un comportement plus dangereux et manipulateur que des psychopathes. L’échantillon serait un groupe de 28 investisseurs professionnels issus de plateformes de trading sur produits dérivés, le forex et de capital investissement et Les résultats ont été comparés à ceux d’une étude conduite auprès de 24 psychopathes hospitalisés dans des établissements hautement sécurisés en Allemagne.
“Selon les chercheurs, le moteur principal des traders n’est pas de dégager les gains les plus importants, mais de prendre l’avantage sur leurs concurrents. Dans un contexte de compétition, ils abandonnent toute approche réfléchie et stratégique de l’investissement dans le seul but d’écraser leurs adversaires. Et ce, quoi qu’il en coûte ! Pour la Société générale, la facture laissée par Jérôme Kerviel en 2010 a atteint 4,9 milliards d’euros. A la City de Londres, le jeune trader Kweku Adoboli a fait perdre 2,3 milliards de dollars à UBS il ya deux semaines.” (Isabelle de Foucaud pour Le Figaro)
2. Le fait que c’est l’état qui est amené a financer de plus en plus les économies (que ce soit grand comptes ou PME/PMI/TPE) est la mesure de l’impuissance des marches financières à remplir leur but. Le défi des marchés financiers aujourd’hui, c’est qu’elles sont devenues inutiles. Cela est particulièrement vrai pour le marché boursier et des banques. Leur but: financer l’économie dans un environnement sain, optimisé autour de la concurrence pour des ressources en capital limités, reste aujourd’hui une partie insignifiante des transactions.
3. Si ça ne change pas, à terme, les banques et la bourse vont devenir dans le l’économie de demain aussi peu relevantes que les journaux papier le sont devenu aujourd’hui dans la distribution de l’information.
2 Responses to L’aversion au risque